Toute personne vivant en dehors de son pays ressent une petite dose de choc. Toutefois, si vous envisagez vous rendre dans un autre pays, afin de réduire l'impact du choc culturel il serait intéressant de considérer les points suivants :
Cherchez une information sur le pays que vous visiterez. Informez-vous sur la France: Quel moyen de transport elle possède ? Quelle nourriture mange-t-on ? Quelles religions il y a ? Quel est le coût de la vie ? Comment et où trouver des amis ? Quelles procédures administratives entreprendre après l'arrivée ? …
Faites preuve de sagesse et de patience. S'installer, avoir des difficultés à se faire comprendre, entreprendre des démarches administratives peut entamer votre patience. Faites-le par étapes et sachez vous faire comprendre
Ayez confiance en vous. Vous pensez que vous allez maitriser la langue, connaitre des gens et créer des amitiés, décoller vers vos passetemps préférés. Si rien de tout cela n'arrive à la vitesse que vous attendiez, c'est pas un drame.
Ne vous apitoyer pas sur votre propre sort. Riez simplement de votre accent et faites une auto-analyse. Ai-je besoin de faire un cours d'immersion en phonétique ? Voyez s'il n'est pas temps d'utiliser d'autres habits et chaussures, questionner ses propres dogmes et opinions.
Reposez-vous suffisamment la nuit. Le stimuli mental pour un étranger est très élevé. Si vous devez étudier / travailler le jour suivant, il ne sert pas à grand chose de rester toute la nuit au téléphone ou Skype.
N'idéalisez pas l'Angola. Certaines personnes qui quittent leurs pays pour d'autres commencent à souffrir de différences culturelles. C'est à partir de cet instant qu'elles commencent à idéaliser leurs pays d'origine. Mais revenez à la réalité. Il n'y a pas de pays parfait; nous rencontrerons toujours de bons et de mauvais aspects.
Demandez de l'aide à vos parents et amis. Le maintien du contact social est important pour la santé mentale. Cherchez une aide spécialisée psychologique le cas échéant. Soyez à l'écoute de votre corps et n'ignorez pas les signaux (changements soudains d'humeur, grande perte de poids ou prise de poids, grande irritabilité et dépression, tachycardie…). Rencontrez des personnes dans la même situation que la vôtre, par exemple des associations angolaises ou africaines, ou allez au Département de Relations Internationales de votre université.